Ma première sortie bar en kayak
Voilà déjà quelques semaines que de nombreuses photos de bar tapissent les réseaux sociaux. Forcément, ça donne envie d’aller tremper les leurres. J’ai donc voulu faire comme tout le monde et partir taquiner le bar dès début avril. Malgré toutes mes bonnes intentions, on ne peut pas dire que les résultats furent très glorieux. Quelques poissons par-ci par-là mais sans plus. J’avais bien écho de quelques belles pêches sur mon secteur mais de manière très irrégulière. En analysant un peu les photos vues sur le net, je me suis rapidement aperçu que peu de poissons étaient pris dans ma zone géographique. Pour en avoir le cœur net, je me suis replongé dans le tableau de bord que je tiens depuis une dizaine d’années. C’est sans surprise que j’ai relevé une accélération de l’activité des poissons fin avril voir début mai lorsque l’eau avoisine les 11°c.
Fort de ce constat, j’ai donc pris mon mal en patiente et attendu cette fin du mois d’avril si prometteuse.
C’est en kayak que j’ai décidé d’attaquer cette saison. Moins mobile qu’avec mon bateau, j’ai décidé de jouer la sécurité et pêcher en zone qui apporte souvent de bons résultats en début de saison. Ce spot si particulier est bien souvent très porteur en marée descendante. Voulant profiter d’une bonne matinée de pêche, j’ai pris l’option de partir à l’aube pour pêcher la fin du montant puis le baissant.
Comme à mon habitude, j’attaque d’entrée de jeu au Crazy Sand Eel 150 pour peigner les tombants rocheux. Dès la première dérive, j’enregistre une première touche. C’est un poisson à peine maillé qui a succombé à mon Crazy Sand Eel Purple Glitter. Je fais donc un deuxième passage en espérant toucher un poisson plus gros. Sans suite …
Lorsque le Black Eel fait la différence
Je décide donc de me laisser porter par le courant pour gagner un nouveau spot. Cette longue dérive de quelques centaines de mètres me fait évoluer au-dessus d’un fond sablo-gravillonneux. Je décide de mettre à l’eau le nouveau Black Eel Kaki sur une tête plombée de 20g à l’aide de ma canne casting. De cette manière, je suis très réactif à l’évolution de la profondeur et peux faire nager mon leurre au plus près du fond. J’anime mon leurre lentement par de petites tirées et le laisse redescendre lentement au fond en gardant ma bannière tendue. De cette manière, je suis sûr de ferrer à la moindre touche. Un léger vent de terre me fait passer un peu plus au large du plateau rocheux que j’avais en vue. Au moment où je décide de me rapprocher du bord, mon sondeur s’affole. Il y a du poisson fourrage en dessous. Quelques instants plus tard, je prends une belle châtaigne. C’est un poisson correct qui monte au kayak. Fort de ce poisson, je finis cette dérive et touche de nouveau un poisson juste après une détection de friture. Je reprends deux fois la dérive et les poissons s’enchaînent. Ils ne sont pas très gros mais ça fait plaisir de prendre des touches.
Le courant se calme et les touches se font plus rares. Je décide de faire quelques kilomètres pour reprendre le courant descendant le long d’un grand plateau rocheux et essayer de débusquer de jolis poissons. Après 45 minutes de pédalage, je suis en place et la marée s’est inversée. Malgré un peignage méthodique du plateau, les bars se font désirer…
Après une très longue dérive et seulement un poisson de plus au compteur, je finis par revenir à mon point de départ. Fort de mes résultats fin de montant, je reprends les dérives en sens inverse. Les conditions météorologiques ont changé et le vent de Nord-Est force la dérive. Je suis obligé de compenser en pédalant contre-courant pour tenir le fond avec mon Black Eel. Il n’y a plus de détection de poissons fourrages et les bars se laissent désirer. Je touche toutefois 3 poissons en 4 dérives.
La mer monte de plus en plus et les vieilles sont de sortie. Mon expérience m’a appris que si les vieilles sont de sortie, il n’y a pas assez de courant pour les bars. Je décide donc de clôturer cette sortie par une dernière dérive, qui sera couronnée par un lieu correct pour une pêche de bordure.
Au final, j’aurais touché une petite vingtaine de poissons toutes espèces confondues dont 17 avec le même Black Eel. Il paraît qu’il est fragile.
J’espère bien toucher du lourd à la prochaine sortie !!!
A bientôt
Romain