FÊTE DES PAIRES
Lorsqu’un copain ambassadeur te propose de faire une 1h de route pour croiser les blanks, tu ne peux pas refuser. Alors feu, c’est ainsi que commença cette aventure halieutique dominicale… Objectif sandre et autres percidés en mode verticale, normalement, je dis bien normalement.
J’aperçois le copain déjà sur place, limite garé dans les roseaux, bref le sudiste est dans la place. Gonflage des floats (bah oui y’a pas que le sup’), préparation du matos, madeleine dans les poches et là j’entends mon ami me dire : « hoooo pitaiiiiiing j’ai oublié l’échosondeur ! ». Cela ne sert à rien de vous indiquer que l’on était censé en avoir un pour deux.
Bon bah, on va faire sans… Autant vous dire que ce sera plutôt peignage des bordures en mode grattage.
La semaine passée avec la relève, Lulu la machineta avait essuyé plusieurs coupes en bordure sur du Black Minnow taille 1. Cette expérience m’avait fait repenser à ces brochets piqués sur des petits leurres au mois de juin. Pas de négociation possible, ce sera pour moi un Black Minnow en petite taille.
Tout en réalisant une dérive poussée par le vent nous voilà partis en mode concentration sur des monsta perches de 10 centimètres, sur les plages bordant les roselières. Sensations garanties.
Et là bim, bizarre, grosse cartouche pour une perchette ! Dopage ? Grosse faim ? Non, juste un pike en train de se faire un buffet à volonté d’alevins en bordure, séduit par la nage frétillante de mon pauvre petit Black Minnow Blanc.
Belle surprise surtout en bas de ligne Light.
Puis, arrivés sur un pont bien connu localement, je me décide à gratter un peu plus verticalement sur un coloris naturel, au pif certes !
Une descente, un temps de pose et là boum, la canne light en mode bagarre 3000, au-dessus d’un tronc immergé, marche arrière toute, ou marche avant, bah oui c’est chelou le float tube. Après un beau petit combat, le copain m’annonce un joli sandre, grosse déception moi qui cherchais la tanche vaironée.
Au final, un poisson plus que correct pour cette journée plutôt mouvementée. Comme quoi ça vaut le coup parfois de perturber ses habitudes, de pêcher très fin sur des petites tailles et surtout assis sans dépasser la vitesse d’une limace athlétique.
Car croyez-moi, comparé au stand up paddle, le float est beaucoup plus adapté pour des pêches délicates. Mais il est tellement lent, que pour cette fois-ci ce sera retour à pied.
Au plaisir les amis, je vous laisse j’entends les bars qui m’appellent.