Les premiers Kilomètres
Le bar rayé gaspésien, une piqûre infligée en 2013 lors de mon premier séjour dans la péninsule québécoise. Ce poisson combatif et encore mystérieux pour beaucoup, rien que d’y penser, j’ai déjà hâte d’y retourner. Trêve d’émotivité, en cette matinée du 6 juillet, le camion est prêt. Cela fait plusieurs jours que nous pensons ce voyage et que nous nous préparons. Il est rempli de matériel de pêche, de quoi manger, de quoi dormir, de quoi se guider… bref, Gaspésie nous arrivons. Le pick-up est prêt à avaler les kilomètres, c’est donc au fil du bitume que cette quête vous sera comptée.
0 km
Le point de départ de toutes nos aventures, Rouyn-Noranda, cette belle ville de l’Abitibi-Témiscamingue. Une bonne ride nous attend jusqu’à Laval pour passer une belle soirée en compagnie de nos amis.
615 km
Nous arrivons enfin à Laval, un peu tôt pour aller voir nos amis. Nous nous arrêtons dans un magasin de plein-air, chasse et pêche bien connu au Québec, pour compléter un peu notre matériel, un manteau pour ma douce et je tombe sur un livre de pêche au bar rayé « Monster Shallow-Water Stripers : How to catch the largest bass of your life », par le capitaine Jim White. Un nom accrocheur n’est-ce pas? Le bar rayé d’une soixantaine de livres sur la couverture l’est encore plus. Une mine d’informations vraiment intéressantes et une lecture plus qu’adaptée pour ces vacances.
1011 km
Après notre dernière nuit dans un vrai lit, suivi d’une visite chez Simaudio, une compagnie qui conçoit des systèmes de son haut de gamme et où mon ami travaille, nous continuons notre périple, mais il faut que nous arrêtions dans un petit village vraiment mignon qui répond au doux nom de Kamouraska sur la rive sud du fleuve St-Laurent. Nous ramassons quelques saucissons que je considère comme les meilleurs que j’ai mangés au Québec, ainsi que du turbot mariné, du maquereau fumé et du jerky d’esturgeon. Une source alimentaire qui constituera nos premiers repas.
1146 km
Nous réservons un premier camping à Dégelis (il ne faut pas prononcer le « s » apparemment) juste avant la frontière avec le Nouveau-Brunswick. Ce petit arrêt n’était pas prévu, nous profitons de la soirée pour tester notre nouvelle tente, manger notre délicieux maquereau fumé et le jerky d’esturgeon, avant de reprendre la route le lendemain pour le Nouveau-Brunswick. Nous parlons encore de pêche de bar rayé, la pression se fait sentir!
1384 km
Nous décidons de passer par le Nouveau-Brunswick, pour pouvoir dire « on l’a fait ». Avant d’aller sur la portion québécoise de la Baie des Chaleurs, nous nous arrêtons à Campbellton. Et tout de suite, nous constatons que la ville est rythmée par la pêche, celle du saumon, le poisson roi.
Question du jour : Comment appelons-nous une personne du Nouveau-Brunswick ?
Note : Eh oui, pas de pêche dans cette article, chaque chose en son temps. Le poisson s’en vient, même s’il se fait désirer. Vous allez avoir droit à de bien belles photos! Donc suivez-nous pour la suite, la partie 2 ne devrait plus tarder.