Pêche au lac Caire (jour 3)
C’est la première fois que nous pêchons le lac Caire et c’est aussi le plus gros plan d’eau de notre ouverture. Les poissons retrouvés sont encore une fois le doré, le brochet et l’achigan à petite bouche. Pour accéder au lac, nous nous perdons, la mise à l’eau est très chaotique, bref, la pêche ça se mérite. Nous constatons que l’eau de ce lac est légèrement chargée, la profondeur maximale que nous rencontrons est d’environ 8 mètres. Un bon nombre d’îles sont présentes, autant de recoins où chercher le poisson.
N’ayant pas d’informations réelles sur ce lac, nous y allons à l’aveuglette et à l’instinct. Nous varions un peu plus les leurres et utilisons le Black Minnow 70, 90 ou 120. De plus, une première tentative est faite avec le Power Tail 44 (Action SLOW) couleur Silver Glitter, qui est un leurre relativement nouveau pour moi à ce moment-là. Et laissez-moi vous dire qu’après cette année 2018, c’est devenu un incontournable de ma boîte de pêche, un leurre extrêmement polyvalent pour n’importe quel poisson. Nous ne pouvons pas vraiment utiliser les entrées d’eau comme au lac Buies, puisqu’il s’agit essentiellement de ruisseaux à courant très lent, probablement des séries de barrages de castor, dans des zones peu profondes et remplies d’herbiers. La stratégie doit être différente, nous y allons pour les pointes d’îles exposées au vent.
Cette stratégie est payante et nous capturons du doré, quelques achigans et un tout petit brochet. Le but du jeu est simple, rester mobile, chercher les pointes de roche, il semble que les substrats durs soient de mise (gravier, galet, roche…). C’est encore une fois des substrats recherchés par le doré pour la fraie. Ici, on parle vraiment de secteur de fraie lacustre.
Les poissons sont encore au rendez-vous, nous performons encore pour cette journée de pêche, malgré un lac que nous ne connaissons pas. La pêche est moins efficace qu’au lac Buies, du fait que nous ne maîtrisons pas le lac. Par contre, c’est encourageant et nous allons y retourner à plusieurs reprises au cours de cette année 2018.
Une espèce surprise : la ouitouche
La ouitouche est un Cyprins (ce nom n’est plus d’actualité, mais il est moins compliqué que le nouveau), qui peut atteindre une certaine taille. C’est un poisson omnivore, qui s’attaquera un peu à n’importe quoi. C’est un cousin du chevesne, une espèce retrouvée en Europe.
Bonus : un doré trophée estival
Cette photo a été prise au lac Caire aussi, mais un peu plus tard en août 2018. C’est un doré de 28 pouces (71 cm) que j’ai capturé sur un leurre de 9 pouces (23 cm). Un accident, d’une certaine manière, puisque je cherchais le brochet au big-bait. Tout ça pour dire que le doré aussi affectionne parfois les grosses proies.