-Philippe : Ambassadeurs depuis 2013-
Ah l’Irlande, terre bénie des Celtes, des trèfles, des moutons, de la Guinness et des pêcheurs…certes ! Mais, malheureusement il y a un «mais », il y eu comme un hic…
Ayant déjà eu la chance de découvrir ce pays à quelques reprises, c’est avec impatience que j’attendais ce voyage pour rejoindre mon guide par substitution, mon pote Jérôme, installé là bas depuis maintenant presque un an.
L’organisation était parfaite : atterrissage à Dublin, première nuit chez lui avant de migrer vers une chambre d’hôtes située au centre de l’Irlande, idéalement placée sur les berges du Lough Ree.
C’est donc plein d’entrain que je me suis réveillé le premier jour, hyper motivé à l’idée d’aller chatouiller grand-mère Esox. De plus l’endroit y est propice, idéal, réputé…bref ca pue le pike devant la maison !
Enfin ca c’est la théorie, mais la pratique va bien être différente. Première déconvenue en ouvrant les volets : il tombe des cordes et les 5 degrés extérieurs me rappellent mes dernières vacances au ski. Qu’importe, un dicton irlandais raconte que l’on retrouve les 4 saisons en une seule journée dans ce pays. Confiant (ou optimiste ? ou bien simplement naïf ?!), je me laisse à rêver à un temps estival d’ici 2 heures.
Baliverne ! 2 heures plus tard cette pluie diluvienne redouble d’intensité, le ciel sombre menace de s’écraser sur nous, pauvres pêcheurs. Cerise sur le gâteau, le poisson n’est pas là.-Amen-Après avoir effectué des 10 aines de lancés, changé de leurres, de coloris, de signaux vibratoires, de signaux sonores, de signaux olfactifs, de profondeurs et de K-way, misère de misère, pas une tape ; à l’image de l’écran de l’échosondeur, c’est le néant total !
L’hypothèse probable de cet échec n’est pas attribuée au temps, car même dans des conditions climatiques catastrophiques j’ai pu réaliser de belles pêches, mais plutôt à l’activité des poissons : seraient-ils en plein frai, alors que ce dernier devait « normalement » se terminer à la Saint Patrick ?
La pluie semble cesser au deuxième jour. Bonne nouvelle allez vous me dire ? Et ben non car elle fut remplacée par la grêle et la neige ! Niveau activité, on reprend la même que la veille : à part un petit brochet pris en trainant (la vraie technique du désespoir pour moi !), aucune autre touche vint nous réchauffer. Notre hypothèse émise au premier jour semble se vérifier : nous trouvons des brochets dans des près inondés, prêts à pondre…
Jour 3. Il ne pleut plus. Il ne grêle plus. Il ne neige plus. Mais il vente, et quel vent ! Des rafales sont annoncées à 90 km/h. Le lac est déchainé, il est impossible et suicidaire pour nous de s’y aventurer dessus. Solution de repli : aller chercher la truite en eau courante, avec comme armes redoutables le Powertail et le nouveau Black Minnow coloris spécial « salmonidé ». Et ben là encore, grosse désillusion, dame nature doit être définitivement contre nous : suite aux intempéries de ces derniers jours, la rivière est en crue et inonde les champs…impêchable !
Monsieur l’arbitre s’il vous plait, arrêtez le massacre, sifflez la fin de la partie, nous abdiquons ! Aujourd’hui nous avons perdu, le coït et les éléments climatiques ne nous ont pas permis de réaliser une belle pêche. Le seul point positif de cet échec est qu’il nous donna l’occasion d’aller déguster de belles brunes à l’abri, et là, en Irlande, la Guinness coule abondamment toute l’année dans chaque pub !
Gardez le sourire, Vivez vos rêves, Relâchez vos prises
Phil