J’ai abordé la pêche il y a une vingtaine d’année, crapahutant les rochers guidé par un aîné, le grand-père de ma fille. Je me réjouissais de filer en bord de côte, la canne d’une main et le panier à poisson des anciens de l’autre, les abords de Moëlan Sur Mer en ligne de mire.

Ma 1^ère vieille et ma 1^ère aiguillette je m’en souviens encore. Déjà, à cette époque je pouvais rester tenir la canne des heures, les yeux perdus dans les flots et le ressac.

Dix ans plus tard, je me suis mise au kayak : une autre manière d’aborder l’Océan. Là encore, c’est facile de perdre la notion du temps, la découverte est si vaste. Puis mon compagnon, pêcheur à la canne, m’a tenté. Je partais alors sans canne et lui par contre avec tout le « matos ». Ca m’intriguait quelques peu puis ça a fini pas me démanger d’allier les deux moi aussi. Et là ce fût la découverte de nouvelles sensations associées à de charmants souvenirs. Le plaisir de la prise après la quête, et ce fabuleux chant du moulinet quand le bar est en lutte.

Mon 1^er bar, je l’ai pris au Black minnow et depuis et je ne pars en kayak qu’avec des Black Minnow ce qui fait sourire mon cher et tendre d’ailleurs.