Concernant les animations, le Black Eel n’a pas besoin d’une animation dynamique pour être pêchant, bien au contraire ! Ce leurre a la particularité de nager tout seul. J’ai deux méthodes pour aborder les différents spots, que je vais tenter de vous détailler au mieux :
Pêche ciblée sur un tombant :
Sur mon secteur en Normandie, les tombants sont en général parallèles à la côte. Ils représentent la fin d’un plateau rocheux avec une chute plus ou moins progressive de la profondeur, comme un escalier avec de longues marches. Les bars ont tendance à s’abriter et à chasser dans ces zones.
Je vais venir placer le bateau une quinzaine de mètres derrière cette différence de profondeur afin de le laisser dériver parallèle à la bordure grâce au courant.
Le but du jeu, c’est de lancer son Black Eel sur le plateau rocheux et de prendre contact avec le fond.
Ensuite, je vais ramener mon leurre le plus lentement possible, perpendiculairement à la côte.
Egalement, à environ tous les 3 mètres de récupération, je vais faire une pause jusqu’à reprendre contact avec le fond. Au niveau du dénivelé, je vais faire planer le leurre non loin du fond. C’est en général le moment le plus propice pour prendre une touche, il vaut mieux rester concentré !
Ne pas hésiter à adapter la vitesse de récupération si les poissons sont difficiles, cela peut déclencher leur instinct de prédateur même s’ils ne sont pas en activité.
Pêche « à gratter » ciblée sur des roches immergées :
Dans ce cas de figure, je vais pêcher parallèle à la côte dans le sens du courant. Les bars se tiendront derrière la roche, protégés du courant et à l’affût d’éventuelles proies qui passeraient au-dessus de leur tête. On lance le Black Eel loin derrière le bateau, on prend contact avec le fond et ensuite on vient faire des petites tractions pour faire décoller son leurre d’environs 50cm. J’ai tendance à le laisser vivre dans le courant non loin du fond, c’est comme cela que je vais provoquer le plus de touches, notamment sur les gros spécimens !